
Jardin Solaire
Designer de jardins japonais et architecte paysagiste, jardins du monde et de navarre.
Un jardin paysager est un jardin inspiré par la nature et la peinture de paysage. Celui-ci se veut simple, axé sur un parcours agrémenté de pauses ; généralement en utilisant un banc pour contempler chaque point de vue.
Envie d'être au frais dans un jardin paysager ? Vous êtes à la recherche d'un paysagiste pour du commercial ou du résidentiel ? Vous pouvez aussi créer un parc digne de ce nom inspiré par les plus grands architectes paysagistes, notamment andré le nôtre.
Pour créer un jardin paysager, il faut :
Déjà sous le règne de Louis XIV, Charles Rivières-Dufresny (1648 - 1724) imaginait des jardins d’un nouveau genre plus orientés sur une conception naturelle : le jardin paysager.
La source principale : le jardin paysager est la peinture du paysage romain, incarnée par Claude Lorrain, Poussin ou par l'œuvre de Salvator Rosa. Dans la pratique, c'est l'amour du jardin anglais pour la nature qui joua le rôle déterminant.
En Angleterre, l’art des jardins paysagers prend de l’importance et certaines personnalités de l'époque vont contribuer à son développement. Charles Bridgeman très influencé par les peintres représentant les paysages, préconise l’ouverture de ces jardins sur la nature et condamne les méthodes de taille stricte sur la végétation.
William Kent (1685 - 1748) tente de reproduire des scènes associant nature et fabriques. Le landscape fut davantage apprécié comme un agréable panorama élargi que comme une idée poétique reposant sur la mythologie antique et les idées philosophiques. L'ouvrage iconographica Rustica de Stephen Switzer connut un vif succès. Switzer et Batty Langley, théoriciens du New Style seront les précurseurs de ce style paysager.
Un gazebo est un petit bâtiment de forme circulaire ou octogonale. Les gazebos sont des abris extérieurs autoportants avec des toits, des piliers, des balustrades et des côtés ouverts. En plus d'agir comme un point focal dans les aménagements paysagers, le gazebo fournit également de l'ombre. Fabriquées en bois, en vinyle ou en métal, ses structures sont parfois équipées de paravents, de rideaux ou de treillis pour plus d'intimité.
Joseph Addison (1672-1719) était au premier rang des promoteurs du jardin pittoresque. Ses articles publiés par the Tatler et The Spectator ont établi les principes et l'idéologie de ce mouvement. Il y adapte les théories de Locke sur l'activité cérébrale pour former son concept de réaction au paysage. S'ajoute à cela le fort sentiment de liberté des Anglais face à l'absolutisme du jardin à la française.
William shenstone (1714-1763) poète et théoricien des jardins, fut un influent partisan du jardin pittoresque. Il créa un jardin paysager petit mais très visité à The Leasowes (ferme arcadienne). Ce jardin est conçu comme une longue promenade circulaire ponctuée de statues, bancs, détails gothiques, indices suggérant ou s'arrêter pour en apprécier la beauté.
Les trois aspects du jardin paysager pittoresque sont :
Si nous considérons l'œuvre de la nature et celles de l'Art, au point de vue de l'excitation de l'imagination, on trouvera les secondes très inférieures aux premières ; car, même si elles paraissent parfois belles ou étranges, ils leur manquent cette grandeur et cette immensité qui enchantent l'esprit. Les premières peuvent être aussi porteuses de culture et de raffinement que les secondes, mais celles-ci ne peuvent jamais montrer la même splendeur et la même magnificence de l'intention.
Il y a quelque chose de plus magistral dans les mouvements brutaux et indifférents de la Nature que les jolies touches et les embellissements de l'Art. Les beautés les plus imposantes des jardins et des palais restent dans un registre étroit, l'imagination les dépasse immédiatement et désire autre chose pour se satisfaire ; tandis que dans le large domaine de la Nature, le regard va et vient de haut en bas sans contrainte et se nourrit d'une variété infinie d'images, sans aucune limitation ni contrainte.
C'est pourquoi nous trouvons toujours un poète amoureux d'un coin de campagne, ou la Nature apparaît dans sa plus grande perfection et n'arrête pas de fournir toutes les scènes les mieux faites pour caresser l'imagination. Mais bien qu'il existe beaucoup de ces scènes naturelles qui sont les plus merveilleuses qu'aucun spectacle artificiel, les réalisations de la Nature nous paraissent, paradoxalement, d'autant plus plaisantes qu'elles ressemblent davantage à celles de l'Art. C'est parce que, dans ce cas, notre plaisir relève d'un double principe ; du caractère agréable des objets pour l'œil, et de leur ressemblance, leur similitude avec d'autres objets.
Joseph Addison, article paru dans The Spectator le 25 juin 1712.
« La vue est au cœur de l'esthétique d'Addison et la métaphore du jardin son outil rhétorique habituel pour rendre compte des Plaisirs de l'Imagination », écrivait Alain Bony en 1999 (Joseph Addison 276). C'est ce qui m'a incité à m'engager davantage dans le régime scopique addisonien, et de plus à revoir les raisons de la centralité de la métaphore du jardin.
En fait, comme on le sait, le jardin est plus qu'une métaphore ou un outil pour Addison puisqu'il a en fait énoncé dans le Spectator une prescription pour le jardinage, que l'on pourrait appeler jardiner le long de la nature, ou de manière naturelle.
Cela renvoie au concept de modernité dans sa double acception : d'une part, le sentiment qu'Addison était à la fois tellement de son époque et tellement nouveau ; d'autre part, la question de la résonance aujourd'hui des préceptes du jardin d'Addison.
Certes, sa suggestion qu'un morceau de terre pourrait faire un joli « Landskip » a souvent été répétée, mais l'histoire des jardins prend-elle aujourd'hui l'esthétique addisonienne au sérieux ?
Les mots d'Addison désignent un « jardin contemporain moral moderne » qui prend soin du corps et fournit le bon équilibre pour l'esprit et l'âme : il apaise les angoisses et les douleurs. Un tel engagement au réconfort et à la méditation implique un retrait des activités publiques que certains pourraient être tentés de lire en termes politiques (Richardson).
La modernité s'est signalée par une volonté d'annoncer le jardin comme un rempart spirituel contre l'excès, la division et la corruption. Mais je dirais que la création de jardins est et a toujours été un geste politique, ce qui signifie non pas une affiliation politique, mais plutôt une position idéologique. La modernité du jardin « moral » n'était pas sa politique partisane, mais son engagement pionnier avec la nature et l'environnement naturel : une telle perspective spirituelle est indéniablement idéologique.
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